L’attrait d’avoir vue ou de demeurer sur le bord de l’eau a toujours été une source d’apaisement et de tranquillité pour beaucoup de gens. Toutefois, ce sentiment s’évapore rapidement à l’arrivée du printemps. Cette année, cette petite crainte de crue printanière s’est vue transformée en vrai cauchemar. En effet, plusieurs régions ont été touchées par les inondations qui ont occasionné beaucoup de dégâts.
Plusieurs institutions financières, dont Desjardins, TD et Manuvie (à titre d’exemples), ont mis en place des mesures pour aider leurs clientèles sinistrées en leur offrant diverses solutions afin de leur apporter un soutien financier. Nous pouvons penser notamment au report de paiement sur le prêt hypothécaire pour une période donnée. Bien sûr il s’agit de cas par cas. Pour cette raison, nous vous invitons à communiquer avec votre institution financière. Cette dernière sera en mesure de vous renseigner adéquatement sur vos options.
Pour bien des sinistrés leurs soucis ne s’arrêtent pas qu’à cela…
Nombreux sont ceux et celles qui doivent s’absenter du travail. Une situation qui cause beaucoup de conséquences tant sur le plan psychologique que budgétaire.
Il ne faut pas oublier que la crue printanière a aussi affecté quelques commerçants. Certains commerces sont devenus inaccessibles et d’importantes pertes financières s’en suivront.
Les propriétaires se retrouvent devant un dilemme, soit de nettoyer et reconstruire ou de partir pour éviter de revivre de telles situations, car dans certains cas, il y aura récidives. Vient alors cette interrogation… Ma maison a perdu de la valeur mais jusqu’à quel point? Dans un article paru dans Le Devoir, on fait référence à une étude menée sur la réalité d’une perte de la valeur marchande de certaines habitations :
Selon l’étude, publiée dans le Journal of Real Estate Finance and Economics, une inondation majeure entraîne généralement un écart de 3,5 % à 12,2 % entre la valeur des propriétés en zone inondable et celle des propriétés à l’extérieur de cette zone. L’écart atteint 14 % et 16 % après une deuxième inondation, moins forte.
Nous vous conseillons de vous informer auprès de votre compagnie d’assurance, puisqu’il peut parfois être difficile après une inondation d’être à nouveau assuré. Le Barreau du Québec a d’ailleurs publié un guide à ce sujet pour renseigner les Québécois sur les recours disponibles et sur les aspects juridiques à considérer lors d’un sinistre. Voir le lien ci-dessous :
https://www.barreau.qc.ca/media/1770/trousse-inondations-2019pdf.pdf
Bien qu’une maison n’est que du matériel, ne négligez pas l’impact psychologique de vivre une telle situation. Certaines municipalités proposent un soutien psychosocial, informez-vous auprès de la vôtre!
Nous espérons que vous n’êtes pas de ceux et celles qui ont été touchés par cette catastrophe naturelle mais si c’est le cas, que ces informations vous seront utiles dans vos démarches. Nous vous invitons à nous suivre sur Linkedin et d’aimer notre page Facebook sous le nom de « Sophie Gélinas Courtier hypothécaire ».https://fr-ca.facebook.com/equipe.gelinas.9
Sophie Gélinas, Courtier hypothécaire
En collaboration avec Marie-France Lagotte